Le week-end de Pâques arrive à grands pas, et cela signifie une chose : les plans d’eau seront chargés ! Parmi les nombreux évènements organisés par les clubs de voile, deux évènements majeurs se dérouleront sur les façades Atlantique et Méditerranéenne : le Spi Ouest France Banque Populaire Grand Ouest (BPGO) à la Trinité-sur-Mer et la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée à Marseille.
Le Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest a 45 ans !
Depuis 45 ans, c’est lors du week-end Pascal que se déroule le Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest. Pour cette édition anniversaire, plus de 400 bateaux sont attendus pour prendre part aux régates organisées, en baie de Quiberon, au départ de La Trinité-sur-Mer en collaboration avec la Société Nautique de la Trinité. Les inscriptions sont désormais ouvertes et s’effectuent en ligne.
Le Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest est un rendez-vous sportif mais aussi festif grâce à la volonté marquée des organisateurs d’accueillir toujours mieux les équipages et les spectateurs. Un village et des animations seront mis en place sur le port de La Trinité-sur-Mer pour vivre le Spi de la terre.
Thierry Bujon de L’Estang, président de la Société Nautique de La Trinité sur Mer : « La SNT est très fière de cette aventure qui a commencée il y a 45 ans. Nous sommes déjà dans les starting blocks pour cette édition avec la Mairie de La Trinité-sur-Mer et son port d’accueil. Pour la première fois cette année, nous allons mettre la voile handivalide à l’honneur. Ce rond spécial « handi » sera mis en place avec le soutien de la Fédération Française de Voile, une vingtaine de bateau est attendue pour cette grande première ».
L’art de la régate rayonne en rade de Marseille
Plus que jamais en cette année olympique, la Société Nautique de Marseille va user de tout son savoir-faire pour que la SNIM 2024 soit attractive : sportive sur l’eau, et festive à terre. Ouverture de saison de grade 3, et de multiples championnats en équipage, en double ou en solo, la 58ème Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée donne le coup d’envoi d’un cycle d’événements nautiques qui vont marquer la voile en France.
La 58è SNIM se prépare à accueillir un plateau de choix à l’occasion du week-end de Pâques. Cette épreuve peut se courir en IRC, ORC International et monotypie. Des parcours construits, des parcours en rade, mais aussi une grande course, ouverte aux plus grandes classes et aux équipages réduits, dont le départ peut être donné à partir du vendredi 15 heures. La volonté de la Société Nautique de Marseille, c’est également d’ouvrir la Snim à d’autres types d’équipages. D’abord en acceptant les certificats SER, dispositif allégé de l’IRC, mais aussi, grâce à une nouveauté 2024 : la SNIM ouvre ses lignes de départ aux bateaux jaugés ORC International.
La SNIM intègre le Trophée Méditerranée des Class40
C’est une autre innovation majeure de la Snim. « L’idée, c’est de prendre date dans un calendrier de course et que nos bateaux puissent courir cette épreuve régulièrement », expose Kito de Pavant, le secrétaire général de la classe. « C’est la première course de l’année pour beaucoup, et c’est un peu le pendant de ce qui se passe en Bretagne avec le Spi Ouest France. La grande course est forcément intéressante pour nous, parce que nous avons des bateaux relativement compliqués à manœuvrer, donc c’est plus facile s’il y a un peu plus de longueur. Ça nous permet de démontrer un peu les qualités de nos bateaux sur des bords qui ne sont pas forcément dans l’axe du vent. Et puis la SNIM, c’est très sympa. Il faut multiplier les plaisirs que l’on a à naviguer. L’idée c’est aussi de montrer nos bateaux, de donner envie à tous les gens qui courent sur cette belle épreuve de Méditerranée que la Classe40 est active et attractive ». Le coureur chevronné – qui vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle course pour les Class40 et les Ocean Fifty, la Med Max – est néanmoins conscient que peu de bateaux pourront sans doute participer à cette première SNIM du Trophée Méditerranée. En cause, le nombre de bateaux restés aux Antilles après la Transat Jacques Vabre et qui, rentrés tard, sont actuellement en chantier.
